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Les publications

Vous trouverez dans cette rubrique tous les articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture 

ainsi que certains posters affichés lors de congrès scientifiques.

The value of honey dressings in pilonidal cyst healing: a prospective randomized single-center trial

E AbetM-H Jean , T GreilsamerL PlancheF MauriceA G Brau-WeberF Denimal

Janvier 2023

Techniques in Coloproctology

Background: Honey is described as a wound healing agent. Many virtues have been attributed to it, in particular, antibacterial properties. The aim of our study was to evaluate its value in healing of wounds after wide excision on pilonidal cyst healing.

Methods: A prospective randomized trial was conducted from March 2016 to February 2022 which included patients with a persistent non healed wound which required packing 6 weeks after pilonidal cyst excision. Patients were randomly allocated to simple alginate wick dressings or the same design plus honey.

Results: Fifty patients were included in each arm. There were 57 men and 43 women. The median age was 22 years (range 19-28 years). The mean healing time was 61 (± 44) days in the wick + honey group compared to 78 (± 55) days in the simple alginate wick group (p = 0.094). There was no significant difference between the two groups in terms of time off work and time without physical activity The VQ-Dermato quality of life score was equivalent in both groups.

Conclusions: Tolerability for honey dressings is good and is equivalent to that of alginate dressings in cavity wound care. This trial did not reach a significant difference in its primary endpoint but it shows the value of honey in this indication, although its use requires further study.

 

Évaluation d’un parcours de soins pour la prise en charge de la diverticulite simple : quels résultats ?

 

E AbetS BawjeskiL PlancheB WeydB de Kerviler

Avril 2022

Journal de Chirurgie Viscérale

Introduction : Les récentes recommandations de pratique clinique ont entraîné des modifications majeures dans la prise en charge des diverticulites coliques. Le but de notre étude a été d’évaluer la mise en place d’un parcours de soins pour la diverticulite simple et d’en évaluer ses résultats (adhésion, échec du traitement et complications).

Matériel et méthodes : Tous les patients se présentant aux urgences ayant un diagnostic de diverticulite simple ont été inclus de manière prospective dans cette étude. Le parcours de soins comprenait une réévaluation clinique en consultation externe par un chirurgien digestif. En cas d’échec du traitement symptomatique, une antibiothérapie orale était introduite. Si le patient présentait des signes cliniques de gravité, le patient était réadressé aux urgences pour un nouveau bilan biologique et une nouvelle imagerie.

 

Résultats: Quatre-vingt-sept patients ont été inclus. Le délai moyen de réévaluation était de 2,8 jours. Cinquante-neuf patients (67,8 %) ont eu un traitement symptomatique à la sortie du service des urgences et ont été revus en consultation par l’équipe chirurgicale. Quarante-cinq (76,3 %) ont eu une évolution satisfaisante. Dix (16,9 %) patients ont eu l’introduction d’une antibiothérapie orale. Un (1,7 %) patient a présenté une diverticulite compliquée. Trente-quatre (39,1 %) patients présentaient une déviation du protocole établi selon les recommandations.

Conclusion : Dans notre expérience, la diverticulite simple peut être traitée de façon efficace en ambulatoire, avec une réévaluation clinique précoce par le chirurgien.

 

Évaluation de l’efficacité et de la morbidité de la thermocoagulation par radiofréquence dans le traitement de la maladie hémorroïdaire

 

F Drissi, MH Jean, E Abet

Octobre 2021

Journal de Chirurgie Viscérale

Introduction: La maladie hémorroïdaire de grade III peut nécessiter un traitement chirurgical. Différentes techniques mini-invasives peuvent être proposées au patient dans cette indication notamment la ligature des artères hémorroïdaires associée à une mucopexie ou encore l’hémorroïdopexie agrafée. Une technique de thermocoagulation hémorroïdaire par radiofréquence a récemment été introduite. Le but de notre étude a été d’évaluer l’efficacité et la morbidité précoce de cette procédure.

Méthode : Les données des patients successifs opérés entre décembre 2017 et décembre 2019 d’une thermocoagulation hémorroïdaire par radiofréquence pour maladie hémorroïdaire de grade II à IV ont été colligées de manière rétrospective.

 

Résultats : Soixante-quatorze patients, âgés en moyenne de 53 ans, ont été opérés sur la période de l’étude. L’indication majeure était une maladie hémorroïdaire de grade III chez 95 % des patients. Plus de 80 % des patients ont été opérés en ambulatoire. Dix-huit (24,3 %) patients ont présenté une complication postopératoire dans les 30 jours, dont 2 (2,7 %) ayant nécessité une reprise chirurgicale pour rectorragie et douleur anale intense. Sept (9,5 %) patients ont été réadmis à l’hôpital et 18 (24,3 %) ont reconsulté de manière anticipée dans les 30 jours postopératoires. À trois mois postopératoire le résultat anatomique et fonctionnel était satisfaisant chez plus de 93 % des patients.

Conclusion : La thermocoagulation hémorroïdaire par radiofréquence est une technique efficace dans le traitement de la maladie hémorroïdaire de grade III. Malgré un taux non négligeable de complications postopératoires mineures justifiant une consultation anticipée ou une réhospitalisation, les complications sévères concernent moins de 3 % des patients opérés.

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Impact of laparoscopy on oncological outcomes after colectomy for stage III colon cancer: A post-hoc multivariate analysis from PETACC8 European randomized clinical trial

T VoronM KarouiR Lo DicoK Le MalicotE EspinF Cianchi, W Jürgen, A Buggenhout, M BruzziF DenimalA CazellesR DouardC Lepage, J Taieb 

Août 2021

Digestive and Liver Disease

Background: In colon cancer (CC), surgery remains the mainstay of treatment with curative intent. Despite several clinical trials comparing open and laparoscopic approaches, data on long-term outcomes for stage III CC are lacking.

Methods: This post-hoc analysis of the European PETACC8 randomized phase 3 trial included patients from 340 sites between December 2005 and November 2009, with long follow-up (median 7.56 years). Patients were randomly assigned to FOLFOX or FOLFOX+cetuximab after colonic resection. The surgical approach was left to the referring surgeon's discretion.

Results: Among 2555 patients included, 1796 (70.29%) were operated on by open surgery and 759 (29.71%) by laparoscopy. The 5-year OS rate was better after laparoscopic resection (85.4%, 95%CI 82.5-87.7) than after open surgery (80.2%, 95%CI 78.2-82.0; p = 0.002). The 5-year DFS rate was also better after laparoscopy (p = 0.016). However, in multivariate analysis using a propensity matching, the surgical approach was not found to be an independent prognostic factor for OS or DFS. OS (p = 0.0243) and DFS (p = 0.035) were increased after laparoscopic surgery in KRAS/BRAF WT sub-group

 

Conclusion: We showed that laparoscopic resection has comparable long-term outcomes to open surgery in patients with stage III CC. For those with RAS and BRAF WT CC, laparoscopic colectomy may favorably impact survival.

Réponse à « Stratégie pour la pratique de la chirurgie digestive et oncologique en situation d’épidémie de COVID-19 » : À propos de la détection du coronavirus dans le liquide péritonéal

F Drissi, S Frey, E Abet

Février 2021

Journal de Chirurgie Viscérale

La pandémie de SARS-CoV-2 a été responsable de nombreux cas de contaminations rapportés parmi le personnel soignant. Les spécialités les plus exposées sont supposément celles en contact étroit avec les patients infectés, la transmission étant majoritairement décrite par voie respiratoire. Toutefois, la présence du coronavirus dans le liquide péritonéal – et donc le risque de contamination en chirurgie digestive – est actuellement débattue. La recommandation éditée par Tuech et al., en cas de doute ou de manque d’expérience en chirurgie laparoscopique, est de privilégier l’abord par laparotomie du fait du risque de contamination par aérosolisation [1]. L’emploi d’une technique laparoscopique suppose d’éviter, par tous moyens, toute fuite du pneumopéritoine dans la salle opératoire (système d’aspiration, trocarts à ballonnet). Si la laparoscopie ne peut pas être réalisée dans des conditions optimales de sécurité, la question de différer la chirurgie – plutôt que proposer un abord par laparotomie – pourra être soulevée notamment pour des pathologies telles que l’appendicite aiguë non compliquée, la cholécystite aiguë ou la chirurgie herniaire.

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A Prospective Study of Association of Micronutrients Deficiencies during Pregnancy and Neonatal Outcome among Women after Bariatric Surgery

G Ducarme, L PlancheE AbetV Desroys du RoureA Ducet-Boiffard 

Janvier 2021

Journal of Clinical Medicine

Little is known about the association of micronutrients deficiencies during pregnancy and neonatal outcome among women after Roux-en-Y gastric bypass (RYGB) or sleeve gastrectomy (SG). We present a prospective study of 87 consecutive women with a history of RYGB (n = 37) or SG (n = 50) who underwent complete and regular clinical and biological nutritional assessments during pregnancy. Data on maternal characteristics, biological nutritional parameters, antenatal management, and perinatal outcome were collected. The objective was to evaluate serum levels of micronutrients at the second trimester, and to assess the association between micronutrients deficiencies and neonatal outcome. After RYGB, maternal age (34.3 ± 4.9 vs. 31.1 ± 4.6 years; p = 0.003) and pregnancy timing after surgery (64.5 ± 47.0 vs. 38.1 ± 28.1 months; p = 0.002) were significantly higher, and pre-pregnancy BMI was significantly lower (29.8 ± 5.6 vs. 32.9 ± 7.1 kg/m2; p = 0.03). Maternal and neonatal outcomes were similar. Additional supplementations after blood tests were similar in groups. Zinc, selenium, vitamins A1, B1, B6, C, and E levels were not different depending on the type of surgery. Zinc deficiency (7/87) was significantly more frequent after RYGP (18.9% vs. 0%; p = 0.02) and selenium deficiency (15/87) was similar in groups (21.6% after RYGB and 14.0% after SG; p = 0.36). The mean birth weight was significantly lower in selenium deficiency cases (3137 ± 550 vs. 3535 ± 737 g; p = 0.04). Selenium deficiency was negatively correlated with birth weight (r = -0.23; p = 0.03) and with birth weight z-score (r = -0.26; p = 0.01), but not correlated after adjustment for the procedure. The levels of micronutrients surveillance along pregnancy in women with a history of bariatric surgery is necessary to decrease the risk of inadequate fetal growth in the patients.

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Predictive value of inflammatory markers for postoperative recovery following colorectal surgery

E Abet, F Drissi, C Couëtte, MH Jean, F Denimal, J Podevin, E Duchalais, G Meurette

Avril 2020

International Journal of Colorectal Disease

Background: Using biological markers to predict serious complications and global postoperative recovery, to ensure safe and timely patient discharge after elective colorectal surgery represents a major challenge. The aim of this study was to demonstrate that C-reactive protein levels < 172 mg/l on postoperative day 3 were associated with postoperative recovery within 5 days.

 

Methods: This is a prospective study of a consecutive bicentric cohort. Successive patients scheduled for bowel resection with anastomosis, without stoma, were included. The main composite endpoint for overall postoperative recovery included absence of fever, absence of pain > 2 on the visual analog scale, intestinal gas transit, and patient autonomy for mobility and body care.

 

Results: One hundred sixty-height patients, with a mean age of 65 years old, were analyzed. Ninety patients (53%) underwent right colectomy and 131 (77%) were operated on by laparoscopy. Severe postoperative complications were observed in 11 patients (6%). One hundred twenty patients (71%) recovered within 5 days. C-reactive protein levels < 172 mg/L on postoperative day 3 had a negative predictive value of 80% to predict recovery within 5 days. Ninety-five percent of patients with C-reactive protein < 172 mg/L at postoperative day 3 had no severe postoperative complications.

 

Conclusion: Levels of C-reactive protein < 172 mg/L at postoperative day 3 corresponded with an early recovery in 80% of cases, thus allowing safe and early discharge without risk of serious complications.

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Influence of Molecular Status on Recurrence Site in Patients Treated for a Stage III Colon Cancer: a Post Hoc Analysis of the PETACC-8 Trial

M BruzziE AuclinR Lo DicoT VoronM KarouiE EspinF CianchiJ WeitzA BuggenhoutR MalafosseF DenimalK Le MalicotD VernereyR DouardJF EmileC LepageP Laurent-PuigJ Taieb 

Octobre 2019

Annals of Surgical Oncology

Background: Recurrence patterns in stage III colon cancer (CC) patients according to molecular markers remain unclear. The objective of the study was to assess recurrence patterns according to microsatellite instability (MSI), RAS and BRAFV600E status in stage III CC patients.

Methods: All stage III CC patients from the PETACC-8 randomized trial tested for MSI, RAS and BRAFV600E status were included. The site and characteristics of recurrence were analyzed according to molecular status. Survival after recurrence (SAR) was analyzed.

Results: A total of 1650 patients were included. Recurrence occurred in 434 patients (26.3%). Microsatellite stable (MSS) patients had a significantly higher recurrence rate (27.2% vs. 18.7%, P = 0.02) with a trend to more pulmonary recurrence (28.8% vs. 12.9%, P = 0.06) when compared to MSI patients. MSI patients experienced more regional lymph nodes compared to MSS (12.9% vs. 4%, P = 0.046). In the MSS population, the recurrence rate was significantly higher in RAS (32.2%) or BRAF (32.3%) patients when compared to double wild-type patients (19.9%) (p < 0.001); no preferential site of recurrence was observed according to RAS and BRAFV600E mutations. Finally, decreased SAR was observed in the case of peritoneal recurrence or more than two recurrence sites.

Conclusions: Microsatellite, RAS and BRAFV600E status influences recurrence rates in stage III CC patients. However, only microsatellite status seems to be associated with specific recurrence patterns. More than two recurrence sites and recurrence in the peritoneum were associated with poorer SAR.

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Le degré de calcifications du tronc coeliaque et de l’artère mésentérique supérieure sur le scanner préopératoire est-il prédictif d’une fistule anastomotique dans la colectomie droite ? Étude retrospective monocentrique

B Postaire, E Abet, P Montigny, PA Vent

Juin 2019

Journal de Chirurgie Viscérale

Introduction : La fistule anastomotique est une complication grave de la chirurgie colique. Le but de notre étude a été d’évaluer l’impact des calcifications du tronc cœliaque et de l’artère mésentérique supérieure chez les patients ayant une colectomie droite programmée et en particulier sur le risque de fistule anastomotique.

Matériel et méthodes : L’ensemble des scanners préopératoires ont été analysés rétrospectivement chez les patients ayant eus une colectomie droite entre janvier 2011 et décembre 2016 au CHD Vendée. Un score de calcification a été établit et corrélé au taux de fistule anastomotique et au score ASA des patients.

 

Résultats : Deux-cent cinquante-trois patients ont été analysés. Vingt-trois ont eu une fistule anastomotique postopératoire. L’analyse stratifiée montre qu’à partir d’un score de calcification supérieur ou égal à 3, le risque de développer une fistule anastomotique est augmentée de manière significatif (p < 0,05). Ce risque étant multiplié par 3,48 (Odds ratio à 3,48 [1,45 ; 8,36]). Une seconde analyse stratifiée montrait qu’un score de calcification à 2 au niveau de l’ostium du tronc cœliaque était corrélé à un risque de fistule anastomotique (p < 0,01). Il était retrouvé une corrélation entre un score de calcification supérieur ou égal à 3 et un score ASA supérieur ou égal à 3.

 

Conclusion : Un score de calcification supérieur ou égal à 3 est corrélé à un risque de fistule anastomotique. Cette analyse scannographique est simple, facile et reproductible. Ce score de calcification doit être confirmé par une étude prospective.

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L’analyse histologique du sinus pilonidal a-t-elle un intérêt ? Analyse rétrospective de 731 exérèses

G Boulanger, E Abet, AG Brau-Weber, F Leclair, F Denimal, MH Jean, B de Kerviler, M Comy

Juin 2018

Journal de Chirurgie Viscérale

Introduction : Le sinus pilonidal (SP) est une pathologie fréquente. Son traitement consiste en une exérèse chirurgicale de celui-ci. De nombreux chirurgiens continuent à envoyer de manière systématique ce SP en analyse histologique. L’objectif de notre étude rétrospective a été d’évaluer l’intérêt de cette analyse histologique systématique.

 

Méthodes : L’analyse rétrospective des patients opérés d’une exérèse de SP a été faite entre le 01 janvier 2006 et le 31 décembre 2014. Les critères d’évaluation étaient la présence d’une pathologie maligne sur la pièce opératoire, les marges de résection par rapport au temps de cicatrisation de la plaie et le taux de récidive.

Résultats : Sept cent trente et un patients ont été analysés. Il n’existait aucune lésion maligne. Pour 323 patients l’analyse histologique ne décrivait pas les marges de résection. Deux cent quatre-vingt-cinq patients avaient une résection complète et 38 étaient incomplètes. Vingt-quatre patients ont présenté une récidive (7 %). Il n’existait pas de différence significative entre ceux ayant eu une résection complète et incomplète. La durée de cicatrisation était de 61 jours.

 

Conclusion : Nous ne recommandons pas l’envoi de la pièce opératoire en analyse histologique de manière systématique.

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Increasing success in outpatient laparoscopic cholecystectomy by an optimal clinical pathway

T GreilsamerF OrionF DenimalB De KervilerMH JeanJ DimetM ComyE Abet 

Avril 2018

Australian and New Zealand Journal of Surgery

Background: The objective of this study was to evaluate the impact of more convincing and reassuring remarks from the surgeon in the preoperative consult associated with a dedicated outpatient facility to increase our rate of success in outpatient laparoscopic cholecystectomy.

Methods: A one-centre prospective clinical study was conducted between February 2013 and May 2015. During the first time period (February 2013-March 2014), patients were hospitalized in conventional care unit and given the possibility to choose an outpatient procedure. In the second phase (April 2014-May 2015), the patients were held in a dedicated outpatient facility. Outpatient success rate was evaluated using Chung's discharge score 6 h after surgery.

Results: Eighty patients were included (30 in a traditional setting, 50 in an optimal clinical pathway). Both groups were comparable for mean age, American Society of Anesthesiologists score and mean operative time (P = 0.36, P = 1 and P = 0.09, respectively). Success in outpatient surgery was significantly higher in the optimal clinical pathway group (73.3% versus 96%, P = 0.005). The only criteria which was significantly improved in Chung score was perambulation (P = 0.001). There was no significant difference between the two groups for post-operative complications (P = 0.28) or readmission (P = 1).

Conclusion: Optimal clinical pathway (more convincing and reassuring remarks in the preoperative consult and a dedicated outpatient facility) is the key to increase success in outpatient laparoscopic cholecystectomy.

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Is the Failure of Laparoscopic Peritoneal Lavage Predictable in Hinchey III Diverticulitis Management?

T Greilsamer, E Abet, G Meurette, M Comy, A Hamy, PA Lehur, A Venara, E Duchalais

Septembre 2017

Diseases of the Colon & Rectum

Background: Laparoscopic peritoneal lavage is an alternative to sigmoid resection in Hinchey III diverticulitis (generalized purulent peritonitis). The main limitation of laparoscopic peritoneal lavage is the higher rate of reoperation for persistent sepsis in comparison with sigmoid resection.

Objective: The purpose of the current study was to identify risk factors for laparoscopic peritoneal lavage failure in patients who have Hinchey III diverticulitis.

Design: This was a retrospective multicenter study.

Settings: The study was conducted in 3 clinical sites in France.

Patients: From 2006 to 2015, all consecutive patients undergoing emergent surgery for diverticulitis were reviewed. All patients operated on with laparoscopic peritoneal lavage for laparoscopically confirmed Hinchey III diverticulitis were included.

Main outcome measures: The main outcome was laparoscopic peritoneal lavage failure, defined as reoperation or death at 30 postoperative days.

Results: A series of 71 patients (43 men, mean age 58 ± 15 years) were operated on with laparoscopic peritoneal lavage for Hinchey III diverticulitis. Laparoscopic peritoneal lavage failed in 14 (20%) of them: 1 died and 13 underwent reoperations. No major complication (Dindo-Clavien score ≥3) occurred after reoperation. Immunosuppressive drugs (p = 0.01) and ASA grade ≥3 (p = 0.02) were associated with laparoscopic peritoneal lavage failure after univariate analysis. Multivariate analysis identified only immunosuppressive drug intake (steroids or chemotherapy for cancer) as an independent predictive factor. Mean length of stay was 14.9 days (5-67). At the end of the 30 first postoperative days, 12 (17%) patients had a stoma.

Limitations: The study was limited by its retrospective nature and the small size of the cohort.

Conclusion: Our results highlight immunosuppressive drug intake as a major risk factor for laparoscopic peritoneal lavage failure in patients who have Hinchey III diverticulitis. Immunosuppression and severe comorbidities (ASA ≥3) should be considered when selecting a surgical option in patients with Hinchey III diverticulitis.

See Video Abstract at http://links.lww.com/DCR/A423.

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CT findings of cecal volvulus following laparoscopic appendectomy

A David, B De Kerviler, P Montigny, E Visee, E Frampas 

Mars 2017

Diagnostic and Interventional Imaging

Dear Editor,

Laparoscopic appendectomy has become the standard surgical intervention for acute appendicitis since the early 1990s. This procedure is associated with complications such as intra-abdominal collections, wound infections, and ileus but new postoperative complications following laparoscopic procedures continue to be reported. Of these, cecal volvulus (CV) is a rare entity, accounting for less than 2% of acute intestinal obstructions [1]. Although prior abdominal surgery has been reported as a predisposing factor [2], only a few cases of CV following laparoscopy have been reported [3][4][5]. We report here a rare case of CV occurring after laparoscopic appendectomy that was diagnosed with computed tomography (CT).

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Interest of Using Ropivacaine for Outpatient Laparoscopic Cholecystectomy: Prospective Randomized Trial

E Abet, F Orion, F Denimal, AG Brau-Wber, B de Kerviler, MH Jean, G Boulanger, J Dimet, M Comy

Mars 2017

World Journal of Surgery​

Background: The objective of this study was to evaluate the interest of using ropivacaine for outpatient laparoscopic cholecystectomy. The use of local anesthesia by instillation and infiltration could reduce pain and increase the number of outpatient cholecystectomies.

Methods: A one-center randomized prospective clinical trial compared the use of ropivacaine during outpatient laparoscopic cholecystectomy to the control group of outpatients for laparoscopic cholecystectomy between April 2014 and May 2015. One hundred twenty-four were eligible, and 100 patients were randomized. Patients with outpatient cholecystectomy were randomized into 2 groups: ropivacaine group (Rop group) and control group (control group). We performed a ropivacaine intraperitoneal instillation and wound infiltration for the ropivacaine group at the end of the procedure. The primary observation was authorization for home discharge. The patient was evaluated by the surgeon using the Chung score. Secondary observations included postoperative pain at 2 h post-surgery, at 6 h post-surgery and the day following surgery.

Results: Ninety-eight were able to leave on the evening of surgery. At 6 h post-surgery, the Chung score was identical for both groups (p = 0.73). At 2 and 6 h post-surgery and the day following surgery, there was no significant difference in pain levels (p = 0.63; p = 0.61; p = 0.98). Analgesic consumption was no significant difference in the groups.

Conclusions: The use of ropivacaine does not increase the rate of home discharge and does not change the postoperative pain of outpatient cholecystectomy.

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Anévrysme de l’artère splénique et grossesse : revue de la littérature

C Veluppillai, S Perreve, B de Kerviler, G Ducarme ​

Octobre 2015

La Presse Médicale

L’anévrysme de l’artère splénique (AAS) est une pathologie rare. Sa rupture est l’une des causes non obstétricales d’hémopéritoine et de douleurs abdominales pendant la grossesse. L’augmentation du flux artériel splanchnique et splénique en rapport avec la compression de l’aorte et des vaisseaux iliaques par l’utérus gravide, et les modifications des parois artérielles induites par les changements hormonaux liés à la grossesse sont les principaux facteurs de risque de développement et de rupture d’un AAS. La splénectomie d’urgence au cours d’une grossesse a été rapportée chez plus de 100 patientes dans la littérature scientifique et semble être associée à des taux de mortalités maternelle et néonatale importants de l’ordre de 75 % à 95 %. D’après les données de la littérature, un traitement chirurgical adapté et une prise en charge multidisciplinaire entre chirurgiens digestifs et obstétriciens en cas d’AAS est nécessaire afin de conduire à une diminution de ces taux de mortalités materno-fœtales. La laparotomie médiane semblerait améliorer le pronostic materno-fœtal. Par conséquent, les médecins doivent penser à la rupture d’un AAS devant un hémopéritoine chez la femme enceinte. Quand la pathologie est suspectée, un diagnostic rapide, une réanimation immédiate et une prise en charge chirurgicale de la rupture de l’AAS dans une structure appropriée sont nécessaires pour assurer la survie de la mère et du fœtus.

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Cure d’éventration par laparoscopie : quel résultat à long terme ?

 

E Abet, E Duchalais, F Denimal, B de Kerviler, MH Jean, AG Brau-Weber, M Comy, Groupe d’étude et de recherche en chirurgie cœlioscopique de l’Ouest

Avril 2014

Journal de Chirurgie Viscérale

Objectif

L’objectif de notre étude prospective monocentrique a été d’évaluer les résultats à très long terme de la cure d’éventration par voie laparoscopique avec prothèse intrapéritonéale.

Patients et méthodes

Soixante-dix-sept patients ont été opérés d’une éventration de janvier 2002 à janvier 2008. L’ensemble des patients a été revu en consultation à plus de 5 ans de l’intervention. Les critères évalués étaient la récidive et les douleurs pariétales. Un scanner abdominal sans injection de produit de contraste était réalisé si les patients présentaient des douleurs ou un doute sur une récidive de l’éventration.

Résultats

Neuf patients ont été exclus de l’étude : quatre ont refusé de participer à l’étude et cinq sont décédés au cours du suivi d’une autre pathologie. Soixante-huit patients ont été suivis avec un délai moyen de 92,3 mois (± 19,8). Le taux de suivi était de 89,7 %. L’âge moyen était de 58 ans (± 11,3). Il n’y a eu aucun décès et le taux de conversion était nul. La durée opératoire moyenne était de 104 min (± 48). Le taux de morbidité était de 13,2 %. Les complications majeures étaient : une infection de la prothèse intrapéritonéale, une péritonite postopératoire et une reprise chirurgicale pour des douleurs neurologiques pariétales. Cinq patients ont eu un sérome. La durée d’hospitalisation moyenne était de 4,5 jours (± 2,3). Le taux de récidive à long terme est de 8,8 % avec un délai moyen de survenue de 45,8 mois (± 31,1). Par ailleurs, trois patients ont présenté une éventration sur orifice de trocart. Quatre patients soit 5,9 % ont eu des douleurs pariétales nécessitant un traitement antalgique au long cours.

Conclusion

La cure d’éventration par voie laparoscopique est une technique fiable qui peut désormais être justifiée par des résultats à long terme satisfaisants. La complication majeure de cette approche chirurgicale est la plaie du grêle. La fermeture des orifices de trocart de 10 mm doit être systématique.

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Cancérologie digestive : pratiques chirurgicales

Mai 2009

Journal de Chirurgie 

Ruptured hepatocarcinoma. Report of 20 cases and review of the literature

JC Le NéelT De CervensM Comy, B DupasE LetessierE Mirallié

1994-1995

Chirurgie

Hepatocellular carcinomas may rupture in rare cases (5 to 15%) creating a serious short-term and mid-term situation. Over a period of 10 years, 20 patients (19 males, 1 female, mean age 68 years, range 38-82) were treated for ruptured hepatocellular carcinoma involving a cirrhotic (ethylic) liver in 12 cases, haemochromatosis in 2 and a normal liver in 6. Twelve patients underwent emergency surgery for acute haemoperitonium operation was delayed until after exploratory investigations (CT scan and arteriography +/- embolization) for pain in the right hypochondria associated with partitioned effusion and anaemia. The diagnosis of cancer had been known in 5 patients and rupture was the first manifestation in 15 others. Emergency procedures, 7 excisions, 3 sutures, were performed but 2 patients died during vascular clamping. Four deaths occurred within 8 days due to liver failure. There were no postoperative deaths after programmed procedures, 6 excisions, 1 ligature. One patient underwent embolization peroperatively and died 6 days later due to digestive haemorrhage and liver failure. Lesions were localized in the left liver (9), right liver (6) and in both with multiple nodules (5). Among the 13 survivors, 7 died within a delay of 2 to 30 months, 1 due to recurrent rupture (5%). Six patients are still living with a follow-up of 3 to 36 months (including 2 hepatocellular carcinomas on a healthy liver and 1 with haemochromatosis). A review of the literature confirms the severity of such events whatever the initial management. Acute rupture of hepatocellular carcinoma usually requires emergency procedures with a high risk of mortality (50%). Fissuration authorizes explorations and possibly peroperative embolization with better immediate results.

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